Prazer em conhece lo





Le temps est avec nous, ça tombe sous le sens en cette année de césure,
le temps chrono nous échappe tout autant que sur l’hexagone, mais le temps météorologique, le temps qu'il fait, nous est juqu’alors, bien favorable.Puisse t’il continuer ainsi.

C’est donc avec une météo clémente que nous avons parcouru les 160 milles nautiques qui nous séparait des magnifiques Iles cies de Peniche au Portugal.

Nous y passons une petite semaine au mouillage (sur ancre) à l’exterieur du port devant la plage de Supertubos ( prononcez soupèrtoubouch), plage légendaire de surf en Europe.



Avec joie nous déballons nos jouets de glisse, enfilons les combinaisons, car l’eau y est fraîche, et partons à la rame, du bateau, glisser sur des vagues (🌊 petites selon le captain qu'en à vu d'autres ; ) mais puissantes) programme enchanteur de ces quelques jours passés ici.
Peniche est un port de pêche, le Guilvinec local, à l’activité moins intense que par le passé et peuplé de portugais très sympa et accueillant ( ce qui est un pléonasme, ils l'ont quasiment tous été). Situé sur une péninsule entourée de fortification rappelant notre cité corsaire, et bordée au nord et au sud de longue plages à bronzette et surf.


50 milles plus au sud nous faisons escale à Cascais, ville coquette de la ceinture périphérique de Lisbonne. Déambulations , découvertes et rencontres rythment les quelques jours passés ici.
C’est le Portugal des riches, loin des tavernes d’Alcina d’yvon Le Corre. rue pavés de marbre, bâtiments témoignant de la puissance économique que jouait ce pays au 15 et 16 èmes siècles.
Nous nous balladons le temps d'une grande journée à Lisbonne, ville aux 7 collines, charmantes et enivrantes, vivre une journée au coeur de ses clichés et nous faisons le plein d'ambiance citadine.
Le lendemain une journée venteuse et pluvieuse nous a forcé au shopping et nous rentrons au bateau chargé d’un stand up paddle, pour étoffer notre matos de glisse et que les enfants soit autonome pour aller et venir - où est ce qu’on va pouvoir le caser celui la ? -


Encore 50 milles plus au sud, c’est à Setubal que nous relâchons, plus précisément à Troia, en face, car nous n’étions pas à jour d’assurance et les autorités du port nous ont montré la porte de sortie... ils ont bien fait car le mouillage d’en face, à 10 km de là, est magnifique, enfin le côté pile, car le côté face laisse paraître un port industriel , ses quais, ses cheminées, ses chantiers...
Nous avons pu intercepter Miguel, qui en escale technique sur place a pu nous consacrer un peu de son temps, et nous apporter les précieuses pièces qu il a fait tourner à bord de son navire "caisse à outils géante" tout spécialement pour nous. Ce qui a eu l’avantage de mettre un terme à la fuite que nous avions sur la mèche de safran. Mille mercis amigo, fini le stress et les incessants contrôle de niveau,  bienvenu pour la suite du programme: traversé de 500 Milles vers Porto Santo île ouest de l'archipel de Madère.



C'est le moment de partir, et puis non en fait, nous différons le départ de 12 heures pour ne pas partir dans la brumes et faire une bonne nuit.
Nous partons sous le soleil matinal, quittant cette magnifique péninsule de Troia, petit arrêt au ponton gasoil à Setubal, oui monsieur l'agent, nous sommes maintenant à jour. Le vent souffle en rafales descendant des montagnes, mer plates le bateau file, nous déjeunons, croisons un bateau bizarre, en fait un sous-marin!
La houle longue fait son entrée à mesure que nous franchissons le cap qui nous abrite de la haute mer,
le vent arrive par le travers, comme annoncé, d'un coup, un peu surpris nous réduisons la voilure, et filons vers le large, accompagné d' une belle houle longue de 3 à 4 mètres. les enfants partent dormir et nous prenons notre rythme. la traversée c'est chacun son tour pour les quart, surveiller que tous va bien et que personnes ne nous arrive dessus, à côté de ça c'est lecture repos, un film de temps en temps, et rêvasser en regardant la mer, l'horizon, le ciel et les étoiles.
C'est à belle allure que nous arrivons à Porto Santo quelques jours plus tard, malheureusement bredouille, malgré la ligne de traine,  et nous croiserons peu de vie marine, quelque dauphins et notre première tortue!
Notre première belle traversée sur Jacotte nous met en confiance pour la suite.
... à suivre...

et promis plus de photos quand nous aurons une meilleur connexion

























































































Commentaires

  1. Que le scribe ne lâche pas la plume ! C'est super .

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  2. Merci infiniment pour toutes les photos ! Conseil à tous les lecteurs du blog : Faites défiler les photos . Pour moi, elles ne sont pas affichées spontanément . Elles valent le détour ! Elles nous donnent du soleil et du rêve ! Beau partage. Merci les Jacotiers ou Jacoteuses ou Jacotines ou...... Jacotésabande ....

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